Selon les estimations, la conception du B787 est couverte à 70 % par des subventions publiques, Boeing ne prenant que 15 % des coûts à sa charge, le reste l'étant par les sous-traitants.
L'aide la plus injuste, et qui a déja été punie à l'OMC, est due aux réductions fiscales au titre du régime du «Foreign Sales Corporation ». Ce procédé permet à une entreprises américaine de domicilier des bénéfices réalisés hors des USA dans des paradis fiscaux. L'avantage qu'en tire Boeing sera supérieur à 615 M€/ an de 2006 à 2016, et cette aide perdurera encore au moins jusqu'en 2016 malgré son interdiction.
Beaucoup d'aides sont apportées aux industries, et les usines des deux constructeurs en profitent largement
Des État se sont également engagés à accorder des aides. , Par exemple, celui de Washington a promis 3,2 Md$ de réductions fiscales et 4,2 Md$ pour infrastructures nécessaire à la production B787 en 20 ans.
D'autres Etats et villes, tels l’Illnois, le Kansas ou la ville de Wichita agissent de même.
Dernière aide, théoriquement interdite par l'accord de 1992 : le gouvernement japonais offre jusqu'à 1,6 Md$ d'investissement pour le B787.